en quête du
bonheur de vivre ensemble, ma peinture est un
regard sur l'être humain et sur les compagnies
qu'il compose au gré de sa vie quotidienne.
les
sources : le désir, les arts populaires,
primitifs, archaïques, originels. les peintres
classiques, modernes, naïfs et bruts.
la manière
: une écriture singulière inspirée par les
dessins denfants pour réunir la liberté
de linspiration et la concision de lexpression.
les
personnages : solitude et compagnie.
ma
peinture est un regard sur la solitude et son «
antidote », la compagnie ; une recherche,
modeste, quotidienne, pour ainsi dire « brute »,
parée dhumour, un peu mélancolique, sur lêtre
humain et ce quil met en uvre pour démentir
sa solitude : le couple, la famille, le travail,
le jeu, le sport, la religion, lécole, lengagement,
le combat solidaire
en somme le lien social.
une évocation de la personne sociale, un art
modeste et généreux, enjoué et
proche des
gens.
mon plus
grand souhait est que naisse entre ces
personnages et le spectateur une complicité, une
sympathie dont le secret restera enfoui dans le cur
de chacun et qui fera vibrer en lui une petite
musique dhumanité.
tout est
dit, ou presque. à vous de voir.
(quelques'uns des tableaux présentés
ici son encore disponibles et vous pouvez bien
entendu vous les procurer en me contactant. si
mon écriture vous séduit, vous pouvez également
me demander de réaliser un tableau selon le thème
ou la composition de votre choix.)
"l'art n'est pas fait pour décorer les
appartements. il est une arme offensive et défensive
contre l'ennemi" - pablo picasso.
"mon
art vise non pas à instituer des fêtes pour
distraire de la vie courante, mais à révèler
que la vie courante est une fête bien plus intéressante
que les pseudo fêtes qu'on institue pour la
faire oublier" - jean dubuffet.
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elles et
ils ont osé donner leur avis:
"des regards ! ce qui
frappe dans les scènes que peint pierre darcel,
c'est que ces personnages ont de vrais regards.
ce n'est pas si courant dans l'art d'aujourd'hui.
ces personnages nous regardent et nous disent
autant "nous vous voyons !" que "regardez
nous !". dans leur frustre simplicité, ces
regards sont ici rieurs, là attristés, parfois
mutins, parfois rèveurs, toujours directs et
francs. ces regards nous suivent longtemps."
françois
"il faut bien réfléchir
avant de rajouter dans le monde encombré des
toiles et des sculptures. heureusement pour nous
vous êtes un bon peintre. la création est présente
et originale. je voyais des joueurs de baby-foot,
un peu enchristés ; mais la vérité se
rapprocherait plus de ce bonhomme de bois sans
patte avec clous à la taille qui sert à faire
du crochet (gants et pompons).
ils nous
regardent avec des gueules de chevaliers tristes."
renaud b.
"je viens de découvrir
vos oeuvres en faisant une recherche sur la
bretagne. voilà le soleil de ma journée, je
trouve vos peintures extraordinaires et quel
changement et quelle trouvaille... d'une vieille
québécoise mariée à un vieux breton du canada."
suzanne
et jean
"la peinture de pierre
darcel est incontestablement musicale, comme sont
colorées les musiques populaires qu'il fréquente
aussi. au delà d'un graphisme et d'un
vocabulaire pictural qui évoquent directement l'écriture
musicale, cette peinture me fait immédiatement
penser à la musique kletzmer, vive et mélancolique
; est-ce gai ? est-ce triste ? émouvante ambiguïté,
tristesse légère et gaité profonde... rions
nous, l'instant d'une fête, de la gravité du
monde, rions ! puisque ça nous emporte, sans
oublier - mais le pouvons nous ? - que notre
destin est tragique."
john
"il
en va parfois de la peinture comme du vin. il y a
des vins larges et il y a des vins longs. il y a
des vins qui vous en mettent plein la figure dès
la première gorgée et d'autres qui vont mettre
du temps à se découvrir. il y a ceux qui disent
tout tout de suite et ceux qui vont prendre le
temps qu'il faut pour se racconter. il y a, en
somme, un goût moderne, bourgeois, pour
l'ostentation et l'immédiateté, sans promesse,
et un goût ancien, paysan et aristocratique,
pour la modestie et la durabilité, pour le
plaisir de sensations qui se révèlent comme vit
la terre, comme murissent les raisins, et portent
en elles la promesse d'autres sensations à venir.
il faudrait regarder la peinture comme on déguste
le vin et reconnaître ce qui est purement décoratif
de ce qui va au delà de la première impression.
la peinture de pierre darcel va au delà de sa
modestie première. elle se déguste. il faut
prendre le temps d'en estimer les saveurs."
nicole
"...je
dois dire que ton travail m'a plu directement, ce
n'est pas évident de parler comme tu le fais
avec tes personnages, qui nous ressemblent bien
étrangement, c'est bien cette façon de représenter
les sexes mâle et femelle, et les scènes de la
vie il y a un petit coté Tati très léger pour
que ton travail reste personnel, je crois que
c'est dans la façon d'aborder l'humour qui pour
moi est tres présent dans ton travail même si
tu parles de solitude, moi je ne l'ai pas
ressenti tel quel enfin tu es le créateur et moi
le spectateur..."
m.v.
"ces
tableaux ne sont pas faits pour être vus, ils
sont faits pour être là !"
henri
"...vos
personnages me fascinent et m'angoissent, je
crois que l'angoisse provient pour moi de
l'uniformité, de la ressemblance, et des lignes
qui circonscrivent leurs corps ; en même temps
je projette un désir de libération immense dans
le tracé des lignes droites qui voudraient être
sinueuses, dans les formes arrondies qui
apparaissent timidement, dans le figuratif qui décrit
mais qui est si peu réaliste qu'il ouvre un
champ immense au spectateur... vos personnages ne
se regardent pas, c'est frappant dans vos
tableaux de famille en particulier ; ce qui fait
le lien entre les personnages, c'est le regard du
spectateur, pas celui qu'ils pourraient échanger
; ce qui fait le lien aussi, c'est l'uniformité
des corps, qui ne sont distingués que par leur
sexe, mais c'est une distinction qui ramène à
l'espèce animale, pas à l'individu puisque
chacun se confond presque avec son voisin. la
part de l'autre sexe que chacun porte en soi est
très lisible sur les corps que vous créez,
puisque le sexe y est figuré par le même petit
signe, que seule la place indique le féminin ou
le masculin... et j'ai toujours l'impression en
les regardant que vous me montrez en gros plan ce
qu'il y aurait à voir sur une immense toile (un
tissu) si on savait regarder : au croisement des
fils il y a vos personnages qui sont pris dans
cet immense réseau qui les dépasse. l'idée est
angoissante mais la sensation que j'ai n'est pas
toujours ou plutôt n'est pas seulement de
l'angoisse ; les couleurs sont joyeuses souvent
et vous avez créé une intimité entre vos
personnages qui combat d'une certaine manière
l'idée de l'immense toile sur laquelle ils sont
contraints d'exister. en fait, j'aime ce mélange
d'angoisse et de joie, parce qu'il est me semble-t-il
un bon résumé de la vie et je crois qu'il faut
le regarder en face si l'on veut vivre réellement."
claire
"je
ne remonte pas très souvent dans ma bretagne
natale ... mais la prochaine fois je ferai un
petit détour pour le fleuriste, le charcutier,
l'épicier..., le crémier... !!!!"
marie
"je
suis toujours très admiratif de vos peintures...
ces personnages forment un univers à l'image de
ce que nous sommes où chacun dans sa posture et
par son expression me dit quelque chose de moi même,
me parle à l'oreille. on ne s'ennuie pas, ne se
fatigue pas à les regarder et surtout à
les écouter. amicalement."
jean-marie
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